Incontournable rendez-vous mondial du court métrage dans toute sa diversité, le festival de Clermont-Ferrand met la Pologne à l’honneur à travers un programme d’une vingtaine de films réalisés ces douze dernières années, un ensemble qui permettra de vérifier la vitalité du court métrage polonais contemporain. C’est tout naturellement que la manifestation a décidé de rendre hommage cette année à un habitué du festival récemment disparu, l’iconoclaste cinéaste d’animation hollandais Rosto. Outre une rétrospective de plusieurs de ses films (The Monster of Nix, Big White Big Black…), le réalisateur fera l’objet non pas d’une mais de deux expositions, d’une part Les mondes rêvés de Rosto au Musée d’art Roger Quilliot, d’autre part Rosto 50/50 pour laquelle une vingtaine de lieux publics seront investis avec des portraits réalisés par cinquante créateurs admirant son travail (de Jérémy Clapin à Paul Driessen en passant par Regina Pessoa ou Jacques-Rémy Girerd). Autre figure à l’honneur, bien vivante celle-là, le cinéaste belge Olivier Smolders est attendu pour une rétrospective en deux programmes de huit de ses courts métrages comme Mort à Vignole et Petite anatomie de l’image. Membre du jury international, Olivier Smolders fera lui aussi l’objet d’une exposition. A l’heure où l’on apprend que 100% des finalistes pour le César du court métrage 2020 étaient présentés au festival de Clermont 2019, les nouvelles compétitions (nationale, internationale et Labo) seront scrutées par des programmateurs du monde entier. Cette 42e édition sera aussi l’occasion d’une vaste rétrospective de courts métrages représentant les mondes paysans, aussi différents que Peau de vache de Gérald Hustache-Mathieu et La Gaveuse d’Alain Cavalier. Cette thématique sera prolongée au sein de la section Courts d’Histoire autour de deux films rares réalisés à trente ans d’intervalle : La Révolte des Gueux de Raymond Lamy (1949) et Cochon qui s’en dédit de Jean-Louis le Tacon (1979). Parallèlement se multiplieront les propositions comme les traditionnels programmes Regards d’Afrique ou Décibels ! (avec notamment le clip Thirst de Sebastian réalisé par Gaspar Noé ou Pinky in the Daylight des Tindersticks réalisé par le chanteur du groupe Stuart A. Staples), sans oublier des séances jeunes public ou encore une carte blanche à Insolence Productions, lauréat du prix Procirep 2019. Avec ses nombreux stands et ses points de visionnements et de rencontres, le Marché du Film Court demeura le centre névralgique de nombreux rendez-vous professionnels.
AL/01/20
31 janvier - 8 février 2020
42e Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand
Sauve qui peut le court métrage
La Jetée
6, place Michel-de-L’Hospital
63058 Clermont-Ferrand Cedex 1
Tél : 04 73 91 65 73
e-mail : [email protected]
www.clermont-filmfest.com
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