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Coup de projecteur sur la production francophone au Centre Wallonie-Bruxelles (1er - 11 octobre 2014)

Une avant-première de Timbuktu – qui marquait à Cannes le grand retour d’Abderrahmane Sissako - ouvrira la 23^e édition de la Quinzaine du cinéma francophone qu’organise dans ses murs le Centre Wallonie Bruxelles. Cette édition 2014 présentera comme chaque année une sélection d’inédits en provenance de l’espace francophone (Mali, RDC, Congo, Roumanie, Luxembourg…) comme la production belgo-rwandaise de Benoît Dervaux et André Versaille, Rwanda, la vie après, qui revient sur le sort de femmes tutsis violées il y a 20 ans lors du génocide qui a traumatisé le pays. A noter aussi une soirée autour du Sénégal qui réunira le moyen métrage Mille soleils de Mati Diop, Grand Prix du FID l’an dernier, et le classique de son oncle qui l’a inspiré, Le Voyage de la hyène de Djibril Diop Mambety qu’a restauré la World Cinema Foundation de Martin Scorsese.

AL/10/14

1er – 11 octobre 2014
23e Quinzaine du cinéma francophone - Paris
Centre Wallonie-Bruxelles
46, rue Quincampoix
75004 Paris
Tel : 01 53 01 96 96
e-mail : [email protected]
www.cwb.fr

Une pépite argentine, Agnès Jaoui, Maria Felix et la comédie mexicaine au Festival Biarritz Amérique Latine (29 septembre – 5 octobre 2014)

Ouvert par l’avant-première d’une pépite argentine qui a fait sensation au dernier Festival de Cannes et qui bat actuellement des records de fréquentation dans son pays d’origine, Les Nouveaux sauvages de Damian Szifron coproduit par Pedro Almodovar, le 23e Festival Biarritz Amérique Latine se prolongera jusqu’au 5 octobre avec notamment un coup de projecteur sur le cinéma mexicain. Cet ensemble sera notamment l’occasion de revisiter la comédie mexicaine à travers les filmographies de Luis Bunuel (notamment l’hilarant On a volé un tram !) ou, plus récemment, de Carlos Cuaron. Grande diva mexicaine de l’après guerre, Maria Felix sera aussi  à l’honneur et fera également l’objet d’une exposition. Parmi les événements attendus on trouvera le 30 septembre un concert d’Agnès Jaoui avec le Quintet Official autour de grandes figures féminines, des « passionarias » qui l’ont inspirée. Sans oublier bien sûr les compétitions (longs métrages, courts métrages et documentaires) ainsi que les traditionnels rendez-vous littéraires de la manifestation.

AL/09/14

29 septembre – 5 octobre 2014
23e Festival Biarritz - Amérique Latine
8, rue de Laos 75015 Paris
Tél. : 01 55 80 71 20 / Fax : 01 42 73 17 30
[email protected]
www.festivaldebiarritz.com

Le court dans tous ses états au festival de Lille (18 septembre – 5 octobre 2014)

Grand rendez-vous nordiste du film court sous toutes ses formes, le Festival international du court métrage de Lille propose une nouvelle fournée de plusieurs dizaines de titres. C’est à nouveau L’Hybride, que l’association organisatrice investit tout au long de l’année, qui sera le navire amiral de cette édition 2014 déclinée également dans d’autres lieux de la ville comme le Palais des Beaux Arts ou la Gare Saint Sauveur. L’Hybride accueillera une installation inédite préparée au long d’une résidence de ses auteurs : Mapping Digital Cloud de Monsieur nuage et Digital Muschy. Comme chaque année, les trois sections compétitives (Compétition internationale, Compétition nationale et  sélection des Très courts) composeront le fil rouge du festival dont la nuit de l’anim est un des rendez-vous incontournables. Outre des longs métrages récents, comme Les Amants électriques du déjanté Bill Plympton, cette nuit de l’anim proposera une carte blanche du festival Cinemafest de Zagreb et une sélection de pépites de l’animation japonaise contemporaine. Marathon du court et séances jeunes publics seront également de la partie lors de cette 14^e édition.

AL/09/14

18 septembre – 5 octobre 2014
14e Festival international du court métrage de Lille
Les Rencontres Audiovisuelles
18 rue Gosselet - BP 1295
59014 Lille Cedex
Tél : 03 20 53 24 84
e-mail : [email protected]
www.festivalducourt-lille.com

Un anglais débarque au 40e Festival du cinéma américain de Deauville (5 - 14 septembre 2014)

Le Festival du cinéma américain de Deauville fête cette année ses quarante ans. Après un premier week-end qui a notamment été l’occasion de rendre hommage à Robin Williams, c’est exceptionnellement un anglais qui fera événement dans la manifestation normande, en l’occurrence Mick Jagger qui a produit Get on Up de tate Taylor, le biopic sur James Brown, influence majeure du chanteur des Rolling Stones. Si James Cameron s’est désisté, de nombreuses personnalités américaines (John McTiernan, Jessica Chastain, Will Ferrell…) se succèdent tout au long de cette édition anniversaire qui fête également les vingt ans de la compétition d’inédits indépendants. Les « nuits américaines », qui revisitent cette année les palmarès des 20 dernières années, et, pour la cinquième année consécutive, une sélection de séries made in USA sont au rendez-vous.

AL/09/14

5 – 14 septembre 2014
40e Festival du Cinéma américain de Deauville
Le Public Système
40, rue Anatole France
92594 Levallois-Perret Cedex
Tél. : 01 41 34 20 00 / Fax : 01 41 34 20 77
e-mail : [email protected]
www.festival-deauville.com

Le jeune Romain Paul prix Mastroianni d’une Mostra particulièrement sombre qui couronne Roy Andersson

Plutôt que les nouvelles réalisations de Benoît Jacquot (Trois cœurs), Xavier Beauvois (La rançon de la gloire) et David Oelhoffen (Loin des hommes), c’est un quatrième titre français en compétition à Venise, Le Dernier coup de marteau d’Alix Delaporte, qui se retrouve au Palmarès de la 71^e Mostra. Le second long métrage de la réalisatrice d’Angèle et Tony est récompensé pour son jeune comédien Romain Paul, prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune interprète. Très touchants, l’adolescent comme le film ont été salués par la critique internationale qui a multiplié les références élogieuses, des frères Dardenne au Jean-Pierre Léaud des 400 coups de Truffaut. Une autre production majoritairement française a été particulièrement remarquée et commentée, le Pasolini d’Abel Ferrara avec Willem Dafoe dans le rôle de l’icone italienne, un hommage au cinéaste et poète insoumis par un réalisateur américain étonnamment assagi.