Après Otar Iosseliani, Alain Tanner ou Luc Moullet, c’est Nicolas Philibert qui sera cette année le parrain des Rencontres de Gindou. Le réalisateur de La ville Louvre et Etre et avoir présentera une sélection de ses documentaires, depuis La voix de son maître coréalisé avec Gérard Mordillat en 1978 jusqu’au récent Nénette.
Dotée d’un « cinéma de verdure » de 700 places unique en France, la manifestation propose par ailleurs comme chaque année sous l’intitulé « Vagabondages cinématographiques » une sélection internationale d’avant-premières et d’inédits. Au programme par exemple Atmen de karl Markovics, remarqué à la dernière Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, Rue des Cités de Carine May et Hakim Zouhani, repéré et soutenu par l’ACID, ou encore Les Chants de Mandrin de Rabah Ameur-Zaïmeche qui vient d’être dévoilé à Locarno. Une sélection d’une quinzaine de courts métrages est également prévue.
Côté patrimoine, les Rencontres poursuivent leur partenariat avec la Cinémathèque de Toulouse qui, dans le cadre de sa traditionnelle carte blanche, a choisi de présenter cette année une dizaine de films – courts et longs métrages - réalisés dans les années 30 en France par des réalisateurs étrangers comme Anatole Litvak (Mayerling), Carl Theodor Dreyer (Vampyr) ou Paul Czinner (Ariane, jeune russe).
AL/08/11
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